Recette : le pain perdu façon keskimreste

Bah oui, le bonhomme fait la gueule : le pain est tout dur, la banane et la clémentine sont au bord de la transformation mycologique et la pomme, bah la pomme va bien en fait.

Pour transformer le tout en un plat appétissant, enfin plus appétissant que la description de ses ingrédients :
- trempez le pain dans un jaune d'œuf battu dans du sucre et du lait. Laissez tremper en accordance avec la dureté du pain
- faite fondre du beurre et du sucre, puis rajouter le jus de la clémentine, puis faire revenir la banane et la pomme. Mettez de côté.
- faire cuire, toujours dans la poêle, le pain perdu.
- Assemblez les fruits et le pain. Dégustez !

I'm a killer... of plants

Je ne sais pas comment je fais mon compte mais pour quelqu'un qui rêve d'avoir un jardin pour planter plein de légumes, j'ai pris la mauvaise habitude de tuer toutes les plantes qui ont le malheur de passer la porte de mon appartement...

Par exemple, ce charmant pot de fleurs contenait originellement un bambou. C'est difficilement crevable un bambou, non ? Bon, bah moi j'ai fini par lui faire sa fête.
J'ai donc décidé de réutiliser le joli pot avec des plantes encore moins crevables que les bambous : les cactus. J'ai mis une couche de billes d'argile pour le drainage, de la terre spéciale cactus, trois succulentes et une couche de verre poli (la mer, toujours la mer).

Maintenant, j'attends de voir ce que ça donne sur le long terme. Je vous tiendrais au courant...

Et vous, vous avez la main verte ?

Tentative maraîchère

Quand j'étais petite, ma grand-mère nous faisait manger des haricots qu'elle avait faits pousser et que je trouvais trop fileux, elle nous demandait de tirer la chasse d'eau avec de l'eau de pluie qu'elle récupérait et que je trouvais odorante, elle gardait chaque sac et papiers d'emballage qui s'accumulaient. 

Aujourd'hui, même si j'ai encore quelques doutes sur le nombre de plants de haricots nécessaires à la sanité alimentaire, je suis revenue sur pas mal de trucs que faisaient ma grand-mère et que je trouvais chiants. Bref, les vieux n'ont pas toujours tords (Bonjour Mamie !)

Ces dernières années, ce que mon éducation avait déjà bien ancré dans mon esprit et devenu clair et logique. Les habitudes illogiques que l'ont a prises me sautent aux yeux comme jamais. Je trouve débile de jeter une poubelle entière cinq minutes après être revenue des courses. Bah oui, les emballages prennent de la place, énormément de place. Je trouve illogique d'ouvrir un emballage plastique, puis d'ouvrir un emballage carton, puis encore un emballage plastique pour avoir accès aux feuilles que j'ai achetées. En quoi sont-elles mieux protégées ? Je trouve illogique de manger des pommes de Nouvelle-Zélande quand on en produit en quantité à, à peine, cinquante kilomètres d'ici. 

Bref, j'essaie de changer mes habitudes. 

À l'automne, j'ai donc tenté de planter des épinards d'hiver sur mon balcon pour tenter d'acquérir un peu plus d'autonomie... et m'exercer pour le jour où j'aurais un jardin.

Cinq mois après et malgré ces magnifiques photos qui datent, je tiens à dire que c'est un échec. J'ai bien fait une mini-récolte de pousses pour éclaircir la jardinière mais je l'ai rentrée beaucoup trop tard (après plusieurs jours de températures négatives) et les épinards sont morts, lentement sur le palier de l'appart.

Comme apparemment, je n'ai pas peur de mes échecs, j'ai tenté de planter des gousses d'aïl. 

Ça pousse.

C'est déjà ça.

Mais j'aimerais rappeler que j'ai toujours réussi à faire pousser des trucs. C'est plutôt, le côté maintien du vivant qui me pose un problème.

Bref, si quelqu'un a des conseils, je suis preneuse.

Et si vous avez besoin d'inspiration, je vous conseille de faire un tour sur Fox Lane, le blog d'une famille de fermiers qui cultivent bio en Australie et qui tendent de créer un écosystème cohérent (pas de mono-culture, fertilisation par l'élevage de volaille, fertilisation des plantes par les ruches...). J'aime aussi Whole Ladder Love, un type qui tente de rendre auto-suffisante sa famille. Et puis ma dernière découverte : Zero Waste Home, une famille qui a réussi à faire tenir ses déchets des six derniers mois dans leur main. Ce que j'aime dans ce dernier blog, c'est qu'il vient d'une famille citadine et qu'il montre qu'on peut agir même en ville (allez, avouez les campagnards, vous avez des facilités !)

Désolée, tous ces blogs sont en anglais mais bonne lecture.
Enfin, j'ai un blog en français sur la culture en appartement : Citicrop

Green Post : ça me dépasse !

La semaine dernière, je suis allée en forêt et y a un truc qui m'a désolé et, en même temps, foutue en rogne : c'est le nombre de détritus qu'il y avait sur les bas-côtés du chemin.

C'est dingue : en vingt minutes de balade, j'avais de quoi remeubler mon appart. Il y avait un vieux canapé, un bonbonne de gaz, plusieurs meubles en kit, des sacs poubelles et j'en passe.

Vraiment, ça me dépasse que des gens se disent que la forêt, c'est un bon endroit pour jeter ces déchets. C'est fou, dans une région sinistrée comme les Ardennes, la forêt, c'est un investissement sur l'avenir que ça soit grâce à la production de bois ou au tourisme. Et je ne connais pas beaucoup de touristes qui aiment se promener entre les merdes des autres.
Ça me dépasse d'autant plus que dans le département, les déchetteries sont gratuites !
Sans compter que c'est vraiment se faire ch*** que de transbahuter sur trois cents mètres de chemin boueux un canapé. 0-0

Bref ça m'agace !
Bref, désolé d'avoir été vulgaire.

Green post : vivre sans huile de palme

En lisant un article sur Slate, j'ai atterri sur le blog de Vivre sans huile de palme. Un blog plein d'informations utiles pour mieux consommer.

Mais j'avoue, ce n'est pas tous les jours faciles de suivre les recommandations pour mieux consommer. Parce qu'il ne s'agit pas seulement d'éviter l'huile de palme mais aussi l'huile de soja (si j'ai bien compris, ce sont les mêmes problèmatiques), trop de sel, trop de gras, trop de sucre, les parabens dans les cosmétiques, le travail des enfants dans le textiles... Bref, on n'est pas sorti de l'auberge.
D'autant plus que pour déjouer les chausse-trappes des industriels, il faut beaucoup se renseigner, traquer la moindre information ou alors partir des matières premières pour produire sa propre nourriture ou ses cosmétiques... Donc, un consommateur éclairé est un consommateur qui a du temps. Et tout le monde n'a pas le temps.

Perso, j'essaie de faire des efforts petit à petit. Dans le domaine que je maîtrise le mieux : la cuisine. Ils ont l'air appétissant mes cookies et mes petits pains ? Parce que j'ai le temps et que j'aime cuisiner.
Donc voilà, je ne me mets pas trop la pression.
Et vous ?

Green post : des échantillons, encore des échantillons...

Chez mes parents, en dessous du lavabo, il y a un gros attaché-case couvert de poussière. À l'intérieur s'entassent des dizaines et des dizaines d'échantillons divers et variés, dont certains sont méconnaissables après des années à pourrir dans leur coin.

Bref c'est un gâchis de produits, d'emballages et de place.

Et puis, c'est arrivé chez moi.
Sous la forme, pour l'instant, d'une pochette pleine à craquer.

Il fallait faire quelque chose. Eviter que ça pourrisse pour rien.

Donc c'est décidé, j'utilise mes échantillons. Bon on est d'accord que si c'est de la mousse à raser, je vais éviter. En attendant, il y en a plein qui me correspondent. Et qui sait, peut-être que je vais découvrir un produit miracle. Et puis, ça me fait faire des économies.

Vous en faites quoi de vos échantillons : vous les collectionnez, vous les donnez ou vous les utilisez ?

Green post : les sacs de course

Il fut un temps (voix chevrotante) où les supermarchés donnaient des sacs plastiques et puis une loi (ou pas d'ailleurs faudrait que je vérifie) est passée et l'habitude a été donnée de ne plus donner des sacs en plastique. Les sacs de course ont fait leur apparition.

Et moi, j'aime bien. J'ai le souvenir d'énormes sacs à sacs dans le garage de mes parents qui ne faisaient que se remplir sans jamais, apparemment se vider.

J'essaie de faire en sorte d'avoir toujours un sac sur moi, en ville. Parce qu'au supermarché, ça va, j'ai. Mais en ville, parfois, j'oublie.

Green post : cotons à démaquiller faits maison

Aujourd'hui encore, culpabilisons les pollueurs de planète que nous sommes. Je reste dans la salle de bain, lieu effroyable de consommation s'il en est. (Insérer un rire démoniaque).

Et je présente, le coton démaquillant lavable et donc réutilisable !

Tadada ! Dans cette petite boîte, il y a une vingtaine de coton à démaquiller que j'utilise tous les soirs et que je lave ensuite. Un bon moyen de limiter mes déchets (je ne jette plus mes petits disques), de rendre plus jolie ma salle de bain (c'est moins moche que les sacs plastiques qui contiennent lesdits disques) et du faire du bien à la planète et à moi en général (en plus de faire des déchets, lesdits seraient blanchis au chlore).
Après plusieurs mois de démaquillages, j'aime toujours mes petits disques. J'avoue qu'au lavage, ils ont un peu perdu de leur beigitude immaculé (je les lave avec les couleurs) et que je ne me maquille pas donc je ne peux pas voir s'ils sont supra efficaces comme dans la pub des fameux disques mentionnés plus haut. Mais une amie qui se maquille pour le théâtre les aime bien parce qu'elle en utilise moins. Elle évite juste les yeux (le coton est crocheté donc moins fin que sur un coton d'usine) mais perso, je n'ai pas de problème avec.

J'ai trouvé le tuto sur ce blog. Le site est en anglais mais le tuto est tout simple (deux rangs en double crochet).
Pour ceux qui n'aime pas le crochet, il y a la solution du découpage dans le polaire. C'est sur ce blog.

J'en ai fait pas mal à un moment pour des amies. J'ai utilisé un fil de coton plus fin que j'ai doublé d'un autre fil de coton des couleurs qu'elles aiment.
Pour le grand coton, au lieu de faire un cercle magique, j'ai fait une chainette de douze mailles, deux mailles en l'air, deux double crochet par maille tout autour de la chaînette, fermer par une maille coulée, deux mailles en l'air, deux double crochet par maille, fermer par une maille coulée.

Green post : première !

Tadada ! Une première du genre : je crée une catégorie que j'espère utiliser souvent. Le but, c'est de partager avec vous les petits gestes quotidiens un peu écolos que je pratique régulièrement.
Personnellement, j'estime qu'avoir une attitude écologique, sans être dans l'intégrisme, est plutôt facile et surtout qu'elle est logique. La preuve avec mon première exemple. ;-)

Dans la salle de bain, nous consommons tous des produits de beauté par dizaine. Et combien d'entre nous jettent la bouteille alors qu'il reste encore du produit dedans. C'est du gaspillage écologique mais aussi économique.

Pour pallier à ça, j'ai plusieurs petits trucs :

En fin de produit, je retourne la bouteille pour que le liquide s'écoule plus facilement.

Et quand ça ne suffit plus, je découpe la bouteille. Ça fait bien une semaine que je vis comme ça sur ma crème de jour.
Et pour ce qui s'interroge sur le côté hygiénique de la chose, je vous rassure, un je referme le "capuchon" tous les soirs, deux, je pense que les saletés se déposent dès le début quand on prend sa dose sans forcément avoir les mains stériles.

Voilà. Et vous, c'est quoi vos petits gestes écolos quotidiens ?