dimanche 3 mars 2013

Tentative maraîchère


Quand j'étais petite, ma grand-mère nous faisait manger des haricots qu'elle avait faits pousser et que je trouvais trop fileux, elle nous demandait de tirer la chasse d'eau avec de l'eau de pluie qu'elle récupérait et que je trouvais odorante, elle gardait chaque sac et papiers d'emballage qui s'accumulaient. 

Aujourd'hui, même si j'ai encore quelques doutes sur le nombre de plants de haricots nécessaires à la sanité alimentaire, je suis revenue sur pas mal de trucs que faisaient ma grand-mère et que je trouvais chiants. Bref, les vieux n'ont pas toujours tords (Bonjour Mamie !)
Ces dernières années, ce que mon éducation avait déjà bien ancré dans mon esprit et devenu clair et logique. Les habitudes illogiques que l'ont a prises me sautent aux yeux comme jamais. Je trouve débile de jeter une poubelle entière cinq minutes après être revenue des courses. Bah oui, les emballages prennent de la place, énormément de place. Je trouve illogique d'ouvrir un emballage plastique, puis d'ouvrir un emballage carton, puis encore un emballage plastique pour avoir accès aux feuilles que j'ai achetées. En quoi sont-elles mieux protégées ? Je trouve illogique de manger des pommes de Nouvelle-Zélande quand on en produit en quantité à, à peine, cinquante kilomètres d'ici. 

Bref, j'essaie de changer mes habitudes. 

À l'automne, j'ai donc tenté de planter des épinards d'hiver sur mon balcon pour tenter d'acquérir un peu plus d'autonomie... et m'exercer pour le jour où j'aurais un jardin.




Cinq mois après et malgré ces magnifiques photos qui datent, je tiens à dire que c'est un échec. J'ai bien fait une mini-récolte de pousses pour éclaircir la jardinière mais je l'ai rentrée beaucoup trop tard (après plusieurs jours de températures négatives) et les épinards sont morts, lentement sur le palier de l'appart.


Comme apparemment, je n'ai pas peur de mes échecs, j'ai tenté de planter des gousses d'aïl. 
Ça pousse.
C'est déjà ça.
Mais j'aimerais rappeler que j'ai toujours réussi à faire pousser des trucs. C'est plutôt, le côté maintien du vivant qui me pose un problème.

Bref, si quelqu'un a des conseils, je suis preneuse.

Et si vous avez besoin d'inspiration, je vous conseille de faire un tour sur Fox Lane, le blog d'une famille de fermiers qui cultivent bio en Australie et qui tendent de créer un écosystème cohérent (pas de mono-culture, fertilisation par l'élevage de volaille, fertilisation des plantes par les ruches...). J'aime aussi Whole Ladder Love, un type qui tente de rendre auto-suffisante sa famille. Et puis ma dernière découverte : Zero Waste Home, une famille qui a réussi à faire tenir ses déchets des six derniers mois dans leur main. Ce que j'aime dans ce dernier blog, c'est qu'il vient d'une famille citadine et qu'il montre qu'on peut agir même en ville (allez, avouez les campagnards, vous avez des facilités !)
Désolée, tous ces blogs sont en anglais mais bonne lecture.
Enfin, j'ai un blog en français sur la culture en appartement : Citicrop

2 commentaires:

  1. chez nous, on recycle, on composte ,on réutilise mais c'est un combat de tous les jours ...et pis, j'ai mon petit jardin et de bons voisins qui m'aident car je n'ai pas la main verte !
    Je pense sérieusement à avoir des poules .... continues , tu vas y arriver !
    merci pour les liens , je vais aller faire un tour !
    bizzzzzzz du Canada

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    1. C'est bien vrai que c'est un combat : entre les (mauvaises) habitudes, le manque d'information (est-ce recyclable ?), le manque de moyen (je n'ai pas de jardin et pas forcément le temps de faire dix magasins à pied pour choisir les produits les plus écologiquement responsables) et la mauvaise volonté des industriels (arghhh, le suremballage)...
      Ah les poules, c'est mon dada du moment : fertilisation du sol, consommation des déchets de cuisine et des œufs frais toute l'année (on est pas mal consommateur entre les gâteaux, les œufs mollets et mon envie de faire des pâtes fraîches ^^...)

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